
02 Jan Les quatre typologies d’écosystèmes numériques
- Les écosystèmes leaders (États-Unis, Estonie, Israël et Singapour),
- Les écosystèmes matures (parmi lesquels le Japon, la Chine, l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France),
- Les écosystèmes en développement (on peut citer la Jordanie, le Mexique, l’Afrique du Sud ou encore le Maroc)
- Les écosystèmes émergents (Philippines, Argentine, Colombie, Kenya).
Les pays dont l’écosystème numérique est leader sont très différenciés dans leur positionnement technologique mais sont les seuls à afficher une vision et une stratégie plus ou moins claires à 20 ans en termes numérique. On retrouve l’Estonie : dès 1991, (avec le projet « e-estonia », qui date déjà de 1991), Israël, la « start-up nation » qui a réussi à bâtir en 40 ans un écosystème d’une efficacité redoutable, les États-Unis, qui occupent la première place du podium mondial en termes de nombre de start-up créées et valorisées ou encore Singapour.
Ce ne sont pas des destinations intéressantes pour les start-up pour des raisons financières et structurelles. En revanche, ces écosystèmes représentent de vraies opportunités entre terme de recherche et développement, de transfert de technologies, de projets d’open innovation ou encore d’acquisition de brevets et de technologies matures.
Les pays à écosystème numérique mature font partie des pays les plus innovants au monde en matière de créations de start-up.
Ils présentent un esprit d’entreprise très développé et constituent un réservoir d’entrepreneurs très important, mais manquent pour la plupart de fonds, de vision et de stratégie pour le numérique à long terme.[:]